Pour aller plus loin : pistes de recherche et dégustations comparatives
La science du vin avance – l’équipe d’Antonio Palacios à l’Université de La Rioja démontre, par chromatographie, que la “minéralité” correspond moins à un bouquet d’arômes qu’à la synergie de certains acides, esters et sels minéraux (notamment le potassium, calcium, sodium et magnésium, cf. Food Research International, 2020). Les cartographies IRM du sol menées en 2018 à Chavignol ont permis de corréler les zones fines de silex à un stress hydrique caractéristique et à des profils aromatiques réguliers sur cinq millésimes (Observatoire des Terroirs Viticoles Centre-Loire).
Les dégustations croisées, entre cuvées issues de silex, d’argiles et de calcaires, sont un exercice à la fois paysan et scientifique. Silex : tension et fumé. Calcaire : ampleur et fleurs blanches. Argile : gras et fruits mûrs. L’expérience reste la meilleure école.
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Pour les curieux : des lieux comme la Maison des Sancerre ou l’espace dégustation de Pouilly proposent des ateliers pour mettre son nez et son palais à l’épreuve de ces nuances (voir Maison des Sancerre).