Pourquoi le calcaire revient toujours dans les récits de vins blancs ?
Parmi toutes les histoires qu’on raconte sur les vins blancs qui vibrent en bouche, un mot revient plus que tout : le calcaire. Chablis, Champagne, Sancerre, Pouilly-Fumé, Jura, Bourgogne, Vouvray, quelques Grands Crus d’Alsace : à chaque fois, le même socle pierreux, vénéré par les œnophiles, presque mythifié. Mais pourquoi ce type de sol a-t-il la réputation, presque magique, de « donner la fraîcheur », cette tension minérale et cette longueur salivante qui signent les grands blancs ? D’où vient ce lien intime entre une roche sédimentaire et ce sursaut en bouche, qui fait qu’on retient le vin un peu plus longtemps ? Cette question traverse les discussions, du chai au zinc du bistrot, et mérite qu’on s’arrête sur ses ressorts concrets, au-delà des mythes.